Cet article est le quatrième d’une succession de 5 présentant le plus simplement possible les bonnes pratiques pour mener à bien une démarche de performance énergétique sur un patrimoine immobilier, qu’il soit composé d’1 ou de 10 000 bâtiments. Prenons un peu de recul et reprenons les bases !
- Structurer son patrimoine
- La réglementation et les subventions, ciment français de la performance énergétique des bâtiments
- Quelle est la différence entre un bon et un mauvais audit énergétique ?
- Amélioration continue de la performance, faut-il vraiment travailler tous les jours ?
- Gaspillage détecté, quelles sont les bonnes pratiques pour passer à l’action et vérifier qu’on a été bon ?
Amélioration continue ?
L’amélioration continue de la performance énergétique est un ensemble de pratiques (méthodologies, outils, routines, etc.) visant à réduire les consommations énergétiques d’un périmètre ciblé (un usage, un bâtiment, un site, un parc immobilier, etc.).
L’outil le plus couramment utilisé est la Roue de Deming. La fameuse démarche » PDCA » appliquée à la performance énergétique des bâtiments : Plan, Do, Check, Act. Il s’agit d’une itération permettant :
1. De définir les gaspillages et les actions de performance à déployer pour les pallier (Plan)
2. De mettre en place les actions identifiées (Do)
3. De vérifier l’impact qu’elles ont pu avoir sur les consommations d’énergie (Act)
4. De valider la pertinence de l’action, ajuster les éventuels réglages pour envisager un déploiement plus large quand on retrouve la situation initiale (Act).
Il ne reste alors qu’à recommencer avec un état des lieux différent du premier.
Elle peut faire l’objet d’une certification ISO 50001.
Et comment on optimise ça ?
Comme dans beaucoup de situations, en s’équipant d’outils pour digitaliser et automatiser les tâches chronophages ! Ici, un système de management de l’énergie digital tel que la plateforme Citron® permettra :
- d’automatiser le suivi des consommations
- d’avoir à sa disposition des outils d’analyse permettant de détecter facilement les sites les plus énergivores
- de paramétrer des alertes correspondant à des situations de gaspillages observées précédemment
- de faire des demandes d’intervention ou de devis directement auprès de ses prestataires (exploitants, bureaux d’études, etc.) pour mettre en place une action
- de suivre le déploiement de ses plans d’action et d’en maîtriser l’impact (et on reboucle avec le suivi de la performance ! Comme une roue de Deming. Comme par hasard !.. )
Pourquoi s’y mettre dès maintenant ?
C’est un des moyens les plus efficaces pour réduire ses consommations d’énergie et donc limiter son impact environnemental et diminuer ses coûts. C’est également le bon moment pour s’y mettre ! En effet, 2024 est l’année de la triple obligation réglementaire en France :
– renouvellement des audits énergétiques réglementaires (la mise en place d’un plan d’amélioration continue normé ISO 50001 permet de s’en exempter)
– décret tertiaire avec la date limite des dossiers technique de modulation qui approche (bâtiments de plus de 1000m2)
– décret BACS avec l’obligation de déployer des systèmes de suivi et de pilotage de ses consommations d’énergie (système CVC de plus de 70 kW).
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