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O3 – Quelle est la stratégie à adopter à l’horizon 2050 au niveau de l’orientation entre l’objectif exprimé en valeur absolue et l’objectif exprimé en valeur relative ?

Il convient de rappeler que l’orientation entre l’objectif exprimé en valeur relative et l’objectif exprimé en valeur absolu dépend de la situation dans laquelle se trouve l’entité fonctionnelle assujettie concernée (voir EC2).

L’objectif exprimé en valeur relative à l’horizon 2050

L’objectif exprimé en valeur relative permet effectivement d’avoir une vision à l’horizon 2050.

Il invite les acteurs qui n’ont pas engagé d’action de réduction de leur consommation d’énergie à s’engager efficacement dans la démarche dans la première décennie en s’appuyant notamment sur une meilleure exploitation de leurs équipements et l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments.

Ces deux leviers d’actions permettent d’assurer une bonne efficacité énergétique des activités tertiaires à l’horizon 2030, puis de pouvoir optimiser le dimensionnement des systèmes techniques lors de leur renouvellement en s’appuyant et sur des équipements performants (efficace et économe en énergie) afin de pouvoir respecter sur les deux décennies suivantes les objectifs attendus (soit -16,67 % entre 2030 et 2040 puis -20 % entre 2040 et 2050).

L’objectif exprimé en valeur absolu à l’horizon 2050

L’objectif exprimé en valeur absolue est déterminé au début de chaque décennie sur la base des évolutions rencontrées tant au niveau de l’activité que des meilleures techniques disponibles. Il n’y a pas aujourd’hui de détermination des objectifs exprimé en valeur absolue pour 2040 et 2050 : ils seront fixés respectivement avant le début des décennies : 2030 (décennie 2031-2040) et 2040 (décennie 2041-2050).

L’objectif exprimé en valeur absolue est destiné plutôt aux assujettis qui ont déjà entrepris des actions de réduction de leur consommation énergétique ou qui mènent leur activité dans un bâtiment présentant une bonne efficacité énergétique (bâtiment nouveau de leur catégorie – bâtiment rénové performant – Voir EC2).

Il est toujours possible de faire des projections à l’horizon 2050 à l’aide de modèle prédictif, mais il serait hasardeux d’anticiper les évolutions à 20 ans…les hypothèses ou les tendances prises en considération peuvent se révéler erronées (quelles seront les modèles économiques des activités tertiaires dans 30 ans ? Quel sera le climat dans 10, 20 et 30 ans ?). Il est aussi possible de prendre en considération les taux de réduction des consommations d’énergie de l’objectif en valeur relative entre 2030 et 2040 (-16,67 %), puis entre 2040 et 2050 (-20 %), qui peuvent être globalement atteignable mais qui ne reflèteront peut-être pas, pour certaines activités, la réalité qui se présentera à l’aune de chaque début de décennie.

Sur la stratégie à adopter au niveau de l’orientation entre Cabs et Crelat

En terme de stratégie à adopter, il convient de s’engager efficacement dans la première décennie pour tendre à l’horizon 2030 à une bonne performance énergétique en s’appuyant sur l’objectif exprimé en valeur absolue, puis de poursuivre dans les décennies suivantes la démarche de réduction des consommations d’énergie afin de lutter efficacement dans la lutte contre le changement climatique, en :

• Adoptant un contrôle et une gestion active efficiente des équipements ;
• Installant des équipements performants lors de leur renouvellement ;  
• Adaptant les locaux à un usage économe en énergie et en faisant adopter aux occupants un comportement vertueux ;
• Evitant de développer des modèles économiques qui vont à l’encontre de la réduction des consommations d’énergie.

…en un mot adopter une sobriété énergétique.

Il est rappelé également que les assujettis disposent des deux objectifs (Crelat et Cabs – Voir EC2) et s’orientent vers l’un ou l’autre selon leur situation…ils peuvent également passer de l’un à l’autre entre chaque décennie.