Cet article est le dernier d’une succession de 5 présentant le plus simplement possible les bonnes pratiques pour mener à bien une démarche de performance énergétique sur un patrimoine immobilier, qu’il soit composé d’1 ou de 10 000 bâtiments. Prenons un peu de recul et reprenons les bases !
- Structurer son patrimoine
- La réglementation et les subventions, ciment français de la performance énergétique des bâtiments
- Quelle est la différence entre un bon et un mauvais audit énergétique ?
- Amélioration continue de la performance, faut-il vraiment travailler tous les jours ?
- Gaspillage détecté, quelles sont les bonnes pratiques pour passer à l’action et vérifier qu’on a été bon ?
Eurêka ! À l’aide d’un audit énergétique ou sur les conseils de votre Energy Manager, vous avez un plan d’action. Un plan d’action concret. Chiffré. Vous avez pu prendre une décision de déploiement avec votre hiérarchie en conscience des enjeux financiers, environnementaux et réglementaires que cela allait mobiliser, tant sur l’investissement que sur les retours attendus ! Maintenant il faut assurer et délivrer. Quelques bonnes pratiques à avoir en tête avant de se lancer.
Sujet trop technique pour moi ? Je prends un AMO !
La performance énergétique c’est un sujet très large. Qu’on parle d’efficacité ou de sobriété, les actions de performance peuvent aller de la mise à niveau de la régulation d’un équipement existant (la plupart du temps c’est assez simple) au remplacement d’un équipement complexe ou la mise en œuvre de travaux importants.
Pas de panique. Il existe des experts dans à peu près tous les domaines ! Il ne faut pas hésiter à les solliciter sans les voir comme une source de coût supplémentaire. Dans la quasi-totalité des cas (à moins que vous ne soyez vous même un expert), il vous fera économiser plus d’argent à court terme que ce qu’il vous en coûtera. Ses missions peuvent aller de la définition du plan de travaux à la réception des chantiers en passant par la consultation et l’aide au choix des prestataires les plus adaptés.
Les AMO peuvent intervenir sur différents périmètres techniques :
- CVC : missions d’audit et d’études sur les équipements de chauffage, ventilation ou climatisation d’un bâtiment dans le cadre d’une rénovation, pour améliorer la performance des installations
- Electricité: même principe avec en cible les installations électriques (éclairage, prises de courant, bornes véhicules électriques, etc.) et le sous-comptage électrique associé
- GTB : analyse des besoins spécifiques du bâtiment en termes de systèmes de contrôle et de supervision, ainsi que l’identification des technologies les plus adaptées intégrant plusieurs modèles de marques différentes pour parfaitement coller aux besoins d’un bâtiment
- Rénovation énergétique et bâti : les généralistes qui vont travailler sur les actions liées à l’enveloppe d’un bâtiment et une combination des différents autres périmètres techniques
Projet important ? Je mets en concurrence !
Les sous c’est le nerf de la guerre ! Plus vous arriverez au bon prix avec les prestataires en charge de déployer des actions de performance énergétique, moins le projet sera risqué tout en préservant votre budget pour déployer des actions de performance par la suite.
Si vous en avez un, votre AMO pourra vous accompagner dans la définition du bon cahier des charges, l’organisation d’une consultation, l’analyse et la notation des offres reçues tout en vous sensibilisant sur les enjeux techniques liés au projet.
Vous pouvez également passer par des centrales d’achat spécialisées.
À la fin d’une période représentative, je mesure et je communique sur l’impact !
Vous avez réceptionné les travaux, tout est conforme à vos attentes. Le moment de rendre des comptes est arrivé ! Considérez une période de temps représentative et servez-vous de votre Système de Management de l’Énergie pour afficher une courbe » avant/après » pour présenter l’impact de votre projet. Les données à présenter seront : les économies réalisées sur une année à utilisation et prix de l’énergie constants ainsi que le TRI (Temps de Retour sur Investissement) et l’avancement dans les éventuelles réglementations qui ont pu vous pousser à agir.
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